1898 : Le 22 juillet, naissance d’Alexander Calder à Philadelphie, son grand-père et son père sont sculpteurs, sa mère peintre. Calder a toujours travaillé de ses
mains et avec le métal : déjà, à l'âge de sept ans, il fabrique des bijoux pour la poupée de sa soeur et des jouets pour lui-même.
1915 : Il suit des études d’ingénieur au Stevens Institute of Technology à Hoboken où il obtient les meilleures notes en géométrie descriptive.
1919-25 : Une fois son diplôme obtenu, il occupe différents emplois, ingénieur, dessinateur, matelot... De retour à New York, il décide de devenir peintre et suit les cours de
l’Art Students League. Calder réalise ses premiers dessins pour The National Police Gazette, journal satirique.
1926 : Première exposition de peinture et sculptures en bois, rencontre avec Brancusi, arrivée à Paris et premières sculptures en fil de fer, Joséphine Baker (coll. Du Centre
Pompidou).
1927-28 : A vingt-huit ans, il crée son fameux cirque en fil de fer articulé : il donnera des représentations pour ses amis tout au long de sa vie. Il rencontre l'artiste Joan Miró.
1930 : Calder se fait connaître du milieu artistique parisien, avec les représentations du Cirque, il fait la connaissance de Cocteau, Léger, Mondrian à propos duquel il déclare "je voudrais faire des Mondrian qui bougent ". Il réalise sa 1ère
sculpture abstraite en mouvement, Une boule noire Une boule blanche (Fond. Maeght)
1931 : Premier grand Stabile, " Whale" et conception de la "Fontaine de Mercure" pour le pavillon espagnol de l’exposition universelle de Paris.
1931- 1952 : Il adhère au mouvement "Abstraction-Création" avec Arp, Hélion, Mondrian et les Delaunay. Marcel
Duchamp lui propose d’appeler ses scupltures "Mobiles" alors que Jean Arp invente le mot "Stabiles". Cependant, Calder appelle ses plus
grands stabiles "bébés". Calder s’installe à Roxbury (Connecticut) dans une ancienne ferme qui deviendra son atelier. Il fait de nombreux voyage entre la France et les USA, se rend au
Vénézuela, en Espagne chez Miró, en Finlande... Plusieurs expositions ont lieu, réalisation de décors
pour des ballets... 1ère rétrospective en 1938 à Springfield et en 1945 au MoMA à New York, suivie d'une exposition parisienne préfacée par Jean-Paul Sartre en 1946.
1953 : Arrivée à Saché, il échange 3 mobiles contre sa 1ère maison à Saché et installe 2 ateliers, "la Gouacherie" et un autre consacré au travail du métal. L’atelier
actuel date de 1962. Avec l’entreprise Biémont, il va réaliser 122 sculptures. Il peint toujours, il réalise des dessins, des gouaches et invente des bijoux avec des chutes
de tôle et du fil d'acier.
1958 : Il réalise le mobile du siège parisien de l'UNESCO, dix mètres de haut, deux tonnes d’acier noir, cinq bras.
Sa vie est ensuite jalonnée de nombreuses expositions et rétrospectives, de commandes dans le monde entier et de nombreuses parutions d'ouvrages. Calder n'aime pas parler de son
art mais aime bavarder de toute autre chose et improviser des fêtes avec ses amis.
1975 : L' idée des Arts Cars nait, Hervé Poulain demande à Alexandre Calder de décorer la voiture avec laquelle il va courir les 24 Heures du Mans. D'autres artistent s'y
essaieront plus tard comme Andy Warhol, César, Arman, Roy
Lichtenstein, Wolinski, Franck Stella... Ils feront de ses voitures de course, des oeuvres d'art.
1976 : L’Araignée rouge est installée sur le parvis de La Défense, la même année (le 11 novembre), Calder meurt à l'âge de 78 ans à New York aux Etats-Unis où il était venu
inaugurer une rétrospective de son œuvre. Comme lui, ses créations ont beaucoup voyagé et se trouvent dans la plupart des musées d'art moderne du monde entier. Calder avait le
génie de transformer une tôle en œuvre d'art et une boîte de conserve en oiseau. Il a fait le lien entre le surréalisme,
l'art abstrait et certaines des recherches les plus modernes, qu'il anticipa de trente ans.
"Ce qui fait la composition, c’est la disparité dans la forme, la couleur, la taille, le poids et le mouvement. Et si elle existe, il suffit de très peu d’éléments. Ce n’est pas la symétrie ou l’ordre qui fait une composition. C’est la rupture apparente de la régularité qu’en fait l’artiste maîtrise, qui fait ou détruit une oeuvre." Alexander Calder.
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