Petite princesse de l'art contemporain, né en 1976, Aya Takano renvoie une vision originale de la jeunesse japonaise à travers ses pastels et ses personnages naïfs. Aya Takano met en scène dans ses toiles de tout format des personnages androgynes aux grands yeux attendrissants et au corps longiligne dont les extrémités sont systématiquement rougies, en témoignage de leur extrême sensibilité.
Probablement quelque part entre Egon Schiele et Yoshitomo Nara, il y a donc Takano Aya. Dans son travail, on retrouve en effet des références surprenantes et hétéroclites, la Renaissance italienne, l'Expressionnisme fortement imprégné par la Sécession Viennoise, les animes, l’art du monde de l’Ukiyo-e (Hokusai par exemple), le shunga en particulier et ses estampes érotiques. La question de la femme dans la société japonaise est posée dans ses tableaux qui reinterrogent sans cesse l'image de la vierge jeune fille innocente.
Parrainée par Murakami, la fragile Nippone expose ses peintures pour la première fois en 1997 à Tokyo. Ses dessins originaux sont un succès immédiat et elle enchaîne les exhibitions en solo ou collectives entre le Japon, Paris, Salzbourg, New York et Los Angeles entre 2000 et 2011. Son oeuvre a été reçue de manière très enthousiaste sur les marchés de l’Art Européen et Américain.
"Les personnages que je dépeins ne sont pas vraiment finis, ils ne sont ni adultes, ni enfants, ils sont en mutations et représentent un état mental encore en construction. Je représente à travers le physique de mes personnages leur état d’âme, leur sensibilité". Aya Takano.
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